Léo ILLIAL
             

Né le 22 mai 1933 à Paris, France.

Décédé le 11 novembre 1996 à Cannes, France (accident de la route).

 

 

ACTEUR

 

 

Biographie :

 

Né à Cannes de parents d’origine russe, il débute tout d’abord à la radio avant de se tourner au cinéma où il commence par un petit rôle dans le dernier film historique de Sacha Guitry, Si Versailles m’était conté (1954). Autodidacte de formation, il décide alors de tenter sa chance aux Etats-Unis et quitte Paris en 1962 avant de faire une halte à Montréal où il rencontre le comédien Jean Gascon avec lequel il se lie rapidement.

 

La même année, il joue l’abbé de Westminster dans Richard II à l’Orphéum, son premier rôle au théâtre sur le sol québécois, avant qu’il ne devienne un acteur demandé principalement avec la troupe de son ami Gascon au Théâtre du Nouveau Monde où il sera de la distribution de Lorenzaccio (1965), Les Sorcières de Salem (1966) puis au Rideau Vert (Le contrat, 1971).

 

Pour le petit écran, Léo Illial se fera rapidement remarqué. Avec une diction parfaite, un regard ténébreux, une classe inattaquable, il devient la vedette principale du télé-roman Les Forges du Saint-Maurice en interprétant le rôle de Lardier qui lui fera remporter le titre du « Bel Homme Canada » en 1973 lors du concours organisé par l’animatrice Lise Payette pour son émission de variétés alors en ondes à Radio-Canada. Surpris par cette nomination, un peu choqué, sa belle apparence lui permettra tout de même de bien vivre de son métier au Québec : il sera notamment le porte-parole des publicités télévisées du constructeur automobile Ford.

 

Sa carrière poursuit son élan, faisant quelques petits passages bien bref pour le cinéma (notamment dans Les bons débarras de Francis Mankiewicz, où il tiendra le rôle d’un bon samaritain), mais demeura très présent au petit écran (Le clan Beaulieu, Une vie, Lance et compte, où il sera le docteur amoureux de Macha Méril) et décrochera le rôle principal du premier soap québécois dans La Maison Deschênes

 

Il s’était acquit une maison dans le sud de la France au milieu des années 80 et c’est là, le 11 novembre 1996, qu’il décédera dans un accident de voiture.

 

 

Filmographie :

 

 

1953    -           Si Versailles m’était conté : de Sacha Guitry

avec Georges Marchal

1965    -           Manette (La folle et les dieux de carton) : de Camil Adam

avec Mariette Lévesque

1974    -          Y'a pas de mal à se faire du bien : de Gilles Richer

avec Denis Drouin

1979    -           Girls / Les femmes-enfants : de Just Jaeckin

avec Anne Parillaud

1980    -          Les bons débarras : de Francis Mankiewicz

avec Charlotte Laurier

 

 

@ Alexandre CARLE  pour Les Gens du Cinéma (mise à jour 10/01/2009)